Lorsque deux personnes vivent en concubinage et souhaitent acheter un bien immobilier ensemble, elles doivent prendre en compte certaines choses importantes. En effet, contrairement aux couples mariés, les concubins ne sont pas considérés comme des héritiers légaux en cas de décès. Cela signifie que si l’un des concubins décède, l’autre concubin ne recevra pas automatiquement la propriété du bien immobilier. Pour éviter tout problème, il est important que les concubins prennent les mesures suivantes avant d’acheter un bien immobilier ensemble : Rédiger un contrat de concubinage Un contrat de concubinage est un document juridique qui permet aux concubins de définir leurs droits et obligations respectifs en cas de décès. Ce contrat peut inclure des clauses sur la propriété du bien immobilier, la garde des enfants, le versement d’une pension alimentaire, etc. Nommer un bénéficiaire de la propriété du bien immobilier Si les concubins ne souhaitent pas rédiger un contrat de concubinage, ils peuvent nommer un bénéficiaire de la propriété du bien immobilier dans leur testament. Le bénéficiaire sera la personne qui recevra la propriété du bien immobilier en cas de décès du concubin. Assurer le concubin Une assurance décès permet de garantir le versement d’une somme d’argent au bénéficiaire en cas de décès de l’assuré. Cette somme d’argent peut être utilisée pour payer les frais funéraires, les dettes du défunt ou pour acheter la propriété du bien immobilier. En prenant ces mesures, les concubins peuvent se protéger en cas de décès et anticiper toute potentielle question de succession. Comment protéger ses intérêts en cas de succession ? En plus des mesures décrites ci-dessus, les concubins peuvent également prendre certaines mesures pour protéger leurs intérêts en cas de succession. Ces mesures comprennent : Communiquer ouvertement et régulièrement Il est important que les concubins communiquent ouvertement et régulièrement sur leurs projets et leurs souhaits. Cela permettra d’éviter les malentendus et les conflits potentiels. Consulter un notaire Dans tous les cas il est recommandé que les concubins consultent un notaire qui pourra les conseiller sur les meilleures mesures à prendre pour protéger leurs intérêts. Qu’en est-il du 2e pilier ?En cas de décès, les prestations versées dépendent de chaque caisse de pension et de son règlement. Il est donc possible que le ou la partenaire ne soit pasEn prenant ces mesures, les concubins peuvent se protéger en cas de décès et éviter tout problème de succession.
Renouveler votre hypothèque, les 6 points importants
Les prêts hypothécaires sont des contrats avec des conditions et des échéances. Tôt ou tard il sera nécessaire de procéder à un renouvellement. Cette opération, avec le même établissement ou un autre, peut vous permettre de réaliser des optimisations importantes. Nous vous expliquons comment renouveler votre hypothèque de manière optimale, en tenant compte de votre situation financière, de l’évolution des taux et des offres du marché. 1. Estimez la valeur de votre bien immobilier Un bon point de départ est de connaître la valeur actuelle de votre bien immobilier. Celle-ci a certainement augmenté depuis votre acquisition.Les banques, assurances et caisses de pension procéderons de la même manière pour analyser une demande de refinancement hypothécaire. RealAdvisor est sans aucun doute la meilleure plateforme d’estimation en ligne qui vous permettra, en quelques clics, de connaitre la valeur de votre bien. La visite et expertise d’un courtier immobilier peut également s’avérer très utile selon les cas. 2. Analysez vos besoins financiers actuels et futurs Avant de renouveler votre hypothèque, il est essentiel de faire le point sur vos besoins financiers, tant au niveau de votre budget que de vos projets. En effet, votre situation peut avoir changé depuis la souscription de votre prêt, et vos besoins aussi. Par exemple, vous pouvez avoir besoin de plus de liquidités, de réduire vos mensualités, de financer des travaux de rénovation ou de préparer votre retraite. Selon votre phase de vie, il pourra être judicieux de procéder à votre planification retraite et adapter votre stratégie hypothécaire en fonction de vos objectifs et de votre capacité d’endettement. 3. Étudiez l’évolution des taux et anticipez le renouvellement Le renouvellement de votre hypothèque est une opportunité de profiter des fluctuations des taux d’intérêt, qui peuvent varier considérablement selon les périodes et les prestataires. Pour bénéficier du meilleur taux possible, il est conseillé de suivre régulièrement l’évolution du marché et d’anticiper le renouvellement de votre prêt. Vous pouvez ainsi réserver un taux avantageux jusqu’à 18 mois à l’avance, ce qui vous permet de sécuriser votre financement et d’éviter les mauvaises surprises. 4. Comparez les offres de plusieurs établissements Lors du renouvellement de votre hypothèque, votre banque actuelle vous fera sans doute une nouvelle offre, mais vous n’êtes pas obligé de l’accepter sans la comparer avec celles de la concurrence. En effet, il existe de nombreux prestataires sur le marché hypothécaire suisse, qui peuvent vous proposer des conditions plus avantageuses, que ce soit au niveau du taux, de la durée, de la flexibilité ou des services annexes. Il est donc recommandé de demander des offres personnalisées à plusieurs établissements, et de les comparer en détail. 5. Décidez du type de taux et de la durée Le choix du type de taux et la durée sont des éléments clés de votre stratégie hypothécaire. Il existe trois principaux types de taux (fixe, SARON et variable) et des durées allant de 1 ans à 25 ans. Chaque option présente des avantages et des inconvénients, selon votre profil d’emprunteur et votre situation actuelle ou à venir. 6. Calculez l’impact fiscal Maintenir, augmenter ou réduire sa dette ? Dégager des liquidités pour les rénovations ou pour effectuer des rachats de prévoyance ?Quelle peut être la meilleure option ? Une évaluation de l’impact fiscal est à prendre en compte. Pour un analyse minutieuse, un conseil et des réponses précises nous nous appuyons sur notre partenaire fiscal Dyn qui complète parfaitement nos conseils en matière de renouvellement hypothécaire.
Est-ce que j’achète au bon prix ? Conseils pour évaluer la valeur immobilière en Suisse
L’achat d’une propriété est souvent l’une des décisions financières les plus importantes de votre vie, il est donc essentiel de faire une évaluation minutieuse avant de se lancer. Dans cet article, nous explorerons quelques conseils pratiques pour vous aider à déterminer si le prix de vente est réellement représentatif de la valeur du bien sur le marché. 1. Recherchez les prix du marché local La première étape pour évaluer si vous achetez au bon prix, est de faire des recherches approfondies sur les prix du marché local. Les prix de l’immobilier varient considérablement selon les régions en Suisse. Consultez les statistiques immobilières et les rapports de marché pour comprendre les tendances des prix dans la zone géographique qui vous intéresse. 2. Comparez les propriétés similaires Pour déterminer si le prix proposé pour une propriété est raisonnable, faites une évaluation en ligne (nous vous recommandons la plateforme RealAdvisor) et comparez-la avec des biens similaires dans la même région. Cherchez des propriétés ayant des caractéristiques similaires en termes de tailler, d’emplacement, d’âge, d’état et d’aménagements. Cela vous aidera à évaluer si le prix demandé est cohérent par rapport au marché actuel. 3. Faites appel à un expert immobilierRecourir à une agent immobilier professionnel peut être une décision judicieuse lors de l’achat d’une propriété en Suisse. Un agent expérimenté peut vous fournir des informations précieuses sur le marché local, évaluer la propriété en fonction de critères spécifiques et négocier pour vous obtenir el meilleur prix possible. Leur connaissance du marché peut être un atout majeur pour garantir que nous ne payiez pas plus que la valeur réelle de la propriété. 4. Prenez en compte les caractéristiques uniques de la propriétéCertaines propriétés peuvent sembler plus chères – voir trop – mais elles peuvent offrir des caractéristiques uniques ou des avantages supplémentaires qui justifient le prix. Par exemple, une vue panoramique, un accès facile aux transports en commun, un accès au lac, des écoles de qualité à proximité ou des équipements exclusifs peuvent augmenter la valeur perçue de la propriété. Tenez compte de ces éléments. 5. Anticipez l’évolution du marchéL’immobilier est également un investissement à long terme, il est donc essentiel de considérer l’évolution du marché à l’avenir. Consultez les projections et les prévisions concernant le marché immobilier suisse. Si la région où vous souhaitez acheter est en plein essor ou connaît une forte demande, cela pourrait justifier un prix légèrement plus élevé. Acheter une propriété en Suisse au bon prix nécessite une analyse approfondie du marché, des propriétés similaires et des caractéristiques spécifiques de la propriété. Faites des recherches approfondies, consultez des experts immobiliers et prenez en compte les facteurs économiques à long terme pour prendre une décision éclairée. Souvenez-vous qu’une propriété bien choisie peut être un investissement solide et durable, et qu’un bon équilibre entre le prix et la valeur est essentiel pour réussir dans le marché immobilier suisse. Pour résumer : Faites vos recherches et connaissez le prix moyen de l’immobilier dans la région qui vous intéresse Soyez prêts à négocier et à être flexible sur votre budget Demandez l’avis d’un professionnel de l’immobilier Achetez une maison ou un appartement qui correspond à vos besoins et à votre budget Ne vous laissez pas influencer par les émotions Pour toute question ou conseils, n’hésitez pas à nous contacter ! Contactez nous !
Les clés pour conserver votre bien immobilier à la retraite
La retraite est une étape de la vie et une période de changement importante, et elle peut avoir un impact significatif sur vos finances. En Suisse, la question de la conservation du bien immobilier durant cette période peut être cruciale. Voici quelques conseils pour vous aider à conserver votre bien immobilier en toute tranquillité une fois que vous serez à la retraite. Évaluez vos besoins futurs Avant de prendre une décision concernant votre bien immobilier, il est essentiel d’évaluer vos besoins futurs. Posez-vous les questions suivantes : • Souhaitez-vous rester dans votre maison actuelle ? • Voulez-vous déménager vers une région moins chère ? • Voulez-vous opter pour un logement plus petit et plus pratique ? En déterminant vos priorités, vous pourrez ajuster votre plan en conséquence. Planifiez votre situation financière La planification financière est un aspect crucial pour conserver votre bien immobilier à la retraite. Prenez le temps d’examiner vos revenus, vos dépenses et vos économies pour déterminer si vous êtes en mesure de maintenir votre niveau de vie actuel. Il peut être utile de consulter un conseiller financier ou un expert en immobilier pour évaluer vos options et élaborer une stratégie financière solide. Étudiez les implications fiscales En Suisse, les impôts fonciers et les taxes immobilières peuvent varier d’une région à l’autre. Informez-vous sur les implications fiscales de posséder votre bien immobilier à la retraite. Certaines communes offrent des réductions d’impôts pour les retraités, tandis que d’autres peuvent appliquer des taux plus élevés. Prenez en compte ces facteurs lors de votre prise de décision. Évaluez votre prêt hypothécaire Si vous envisagez de conserver votre bien immobilier à la retraite, il est primordial d’évaluer votre situation hypothécaire. Consultez un spécialiste indépendant pour vous aider à déterminer si vous pouvez encore vous permettre de rembourser votre prêt hypothécaire à la retraite. Anticipez les coûts d’entretien Le maintien d’une propriété engendre des coûts d’entretien réguliers. Il est important de prendre en compte ces dépenses lors de votre planification financière. Les travaux de rénovation, les charges de copropriété et les réparations imprévues peuvent peser sur votre budget. Prévoyez une réserve financière pour faire face à ces dépenses et évaluez si vous serez en mesure de les assumer. En conclusion Conserver votre bien immobilier à la retraite en Suisse nécessite une planification minutieuse et une évaluation réaliste de vos besoins financiers et de votre mode de vie. Évaluez attentivement les implications fiscales, explorez les options de financement et anticipez les coûts d’entretien. En prenant en compte ces points clés, vous serez en mesure de prendre des décisions éclairées pour maintenir votre bien immobilier et profiter d’une retraite sereine en Suisse. Des conseils par des experts indépendants. N’oubliez pas de consulter des professionnels pour vous aider dans ce processus et vous offrir les conseils nécessaires pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle étape de votre vie.
Actualités sur la valeur locative
Valeur locative – De quoi parle-t-on ? Vous avez sûrement entendu parler de l’acceptation par le Conseil National d’une nouvelle réglementation concernant le système d’imposition sur la valeur locative, mercredi 12 juin. Cela fait pourtant plusieurs années que des efforts sont déployés pour mettre à jour le système actuel d’imposition, avec de nombreuses propositions qui ont jusqu’à maintenant échouées. Alors concrètement, cette fois qu’est-ce qui change ? Jusqu’à maintenant et pour l’instant, les propriétaires sont imposés sur une valeur « fictive” censée représenter le montant que le propriétaire pourrait tirer s’il mettait son bien en location (d’où le nom d’impôt sur la valeur locative). En échange, les propriétaires ont le droit de déduire des impôts leurs frais d’entretien ainsi qu’une partie de leur dette hypothécaire, également qualifiée « d’intérêts passifs ». Ce système est aujourd’hui perçu comme problématique au niveau politique car il pénalise de nombreux propriétaires, notamment ceux qui touchent déjà leur rente ou ceux qui ont déjà presque entièrement remboursé leur dette. Avec la mise en place de la nouvelle loi, les critères d’imposition changeraient de la manière suivante : La valeur locative ne sera plus soumise à l’impôt, tant pour les résidences principales que secondaires Les frais d’entretien ne pourront plus être déduits des impôts Le montant de déduction des intérêts passifs sera fortement réduit Les travaux considérés comme ajoutant de la plus-value au bien, et/ou à caractère écologique pourront être déduits de l’impôt sur le gain immobilier (ex : installation de panneaux solaires, pompe à chaleur, création d’une piscine, etc.). Mais avant de voir réellement le jour, cette nouvelle loi doit encore être validée par le Conseil des Etats, et soumise à la votation du peuple suisse. Les délais pour ces étapes n’étant pas connus, cela peut donc encore prendre un peu de temps… Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les articles aux liens suivants : Département fédéral des finances RTS La Côte Parenthèse historique : le saviez-vous ? La valeur locative aurait été introduite durant la Première Guerre Mondiale comme impôt extraordinaire, afin de compenser un manque à gagner suite à la chute des droits de douane pendant la guerre. L’impôt sur la valeur locative a ensuite été réintroduit en 1934 suite à la crise économique, dans le but d’assainir le budget de la Confédération. Cet impôt, qui à l’origine ne devait être prélevé que jusqu’en 1938, a été prolongé avec la Deuxième Guerre Mondiale, avant d’être finalement inscrit comme impôt ordinaire dans la Constitution en 1958. Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous écrire ! Contactez-nous maintenant !
Retraite anticipée ? Comment bien vous préparer
En Suisse, le système de retraite repose principalement sur deux piliers : l’AVS (Assurance Vieillesse et Survivants) et la LPP (Loi sur la Prévoyance Professionnelle). La retraite anticipée est une option que les citoyens suisses ont pour prendre leur retraite avant l’âge légal de la retraite de 65 ans. Toutefois elle peut avoir des conséquences sur les prestations de retraite : AVS (1er pilier) : L’AVS est le système de retraite de base en Suisse fondé sur un principe de répartition. Il offre une prestation de base à tous les résidents et citoyens suisses une fois qu’ils atteignent l’âge légal de la retraite, c’est-à-dire 65 ans pour les hommes, et 65 ans pour les femmes à partir de 2024. Si vous choisissez de prendre votre retraite anticipée, vos prestations AVS seront réduites de manière permanente. Puisque les prestations de retraite de l’AVS sont calculées en fonction des cotisations que vous avez versées tout au long de votre vie professionnelle, en cas de retraite anticipée vos cotisations futures seront réduites, ce qui aura un impact sur le montant des prestations qui vous seront versées. La réduction varie en fonction de la durée de la retraite anticipée et peut aller jusqu’à -30 % pour une retraite à l’âge minimum, c’est à dire au plus tôt 2 ans avant l’âge légal. LPP (2e pilier) : La LPP est le système de prévoyance professionnelle obligatoire en Suisse basé sur un système de capitalisation. Il est généralement géré par les employeurs et vise à fournir un complément aux prestations de l’AVS. Les employeurs et les employés cotisent au fonds de pension, et ces cotisations sont investies pour générer des rendements et assurer des prestations de retraite appropriées. La LPP permet également la retraite anticipée, mais les conditions et les conséquences varient en fonction du règlement de chaque caisse de pension. En général, la retraite anticipée de la LPP peut entraîner des réductions similaires à celles de l’AVS. Vous avez toutefois la possibilité de choisir d’accéder à votre capital accumulé dans la LPP sous forme de rente ou de capital, mais le capital final n’en restera pas moins influencé par votre retraite anticipée. Conséquences générales : Prendre une retraite anticipée peut avoir des conséquences financières significatives. Vous devez vous assurer que vous disposez d’économies suffisantes pour couvrir vos besoins pendant la période de retraite anticipée, notamment en tenant compte des réductions de prestations de l’AVS et de la LPP. De plus, une retraite anticipée peut influencer vos droits aux prestations sociales et aux soins de santé. Nous vous recommandons de consulter un conseiller financier expert en retraite et prévoyance pour analyser votre situation, évaluer vos options spécifiques, et prendre une décision éclairée en fonction de votre situation financière, de vos objectifs de retraite et des règles spécifiques de votre caisse de pension. Prenez rendez-vous !
Retrait ou nantissement de la LPP : avantages et inconvénients
Lorsque vous achetez un bien immobilier, l’obtention d’un financement hypothécaire est la plupart du temps une étape incontournable. Pour le financement de votre hypothèque, vous pouvez notamment envisager de retirer de l’argent de votre 2e pilier. Cependant, avant de prendre une décision, il est important de peser les avantages et les inconvénients du retrait et du nantissement du deuxième pilier. Retrait du deuxième pilier Le retrait du deuxième pilier est la méthode la plus courante pour accéder à votre argent. Vous pouvez retirer tout ou partie de votre capital, mais vous devrez payer des impôts sur les sommes retirées. Le taux d’imposition dépend de votre lieu d’imposition. Avantages du retrait du deuxième pilier : Vous avez accès à votre argent immédiatement. Vous pouvez utiliser l’argent pour un apport au financement de l’achat de votre résidence principale ou pour rembourser une partie ou la totalité de vos dettes hypothécaire. Inconvénients du retrait du deuxième pilier : Vous devrez payer des impôts sur les sommes retirées. Si vous retirez tout votre 2e pilier, vous ne bénéficierez pas d’exonérations fiscales tant que vous n’aurez pas remboursé le montant retiré. Vous réduisez votre épargne, ce qui peut avoir un impact négatif sur votre retraite. Nantissement du deuxième pilier Le nantissement du deuxième pilier est une autre option qui consiste à mettre en gage (ou en garantie) votre avoir au lieu de le retirer.Cela est possible en fonction de vos revenus et votre taux d’effort sur la calcul de la banque. Avantages du nantissement du deuxième pilier : Vous n’avez pas à payer d’impôts sur les sommes retirées. Vous pouvez continuer à effectuer des rachats déductibles fiscalement. Vous conservez votre avoir retraite dans votre caisse de pension. Inconvénients du nantissement du deuxième pilier : Vos revenus doivent permettre cette solution (calcul du taux d’effort) car la banque vous « avance » le montant mis en garantie. Le montant d’amortissement annuel pourra être plus important La dette hypothécaire sera plus élevée Quelle option choisir ? La meilleure option pour vous dépend de votre situation personnelle et de vos besoins. Par exemple, si vous avez besoin d’argent immédiatement et que vous ne vous souciez pas de payer des impôts, le retrait du deuxième pilier est peut-être la meilleure option. Ou, si vous avez besoin d’argent pour un projet à long terme et que vous souhaitez conserver les avantages fiscaux du deuxième pilier, alors le nantissement du deuxième pilier pourrait être la meilleure option. Le retrait ou le nantissement du deuxième pilier est une décision importante qui doit être prise en fonction de votre situation personnelle et de vos besoins. Il est important de consulter un conseiller financier pour vous aider à prendre la meilleure décision pour votre situation. Prenez rendez-vous maintenant avec l’un de nos conseillers ! Contactez-nous !
Travail à temps partiel, quel impact sur votre retraite ?
La LPP (Loi sur la Prévoyance Professionnelle) et le 2e pilier font partie du système de prévoyance en Suisse, qui s’applique aux travailleurs salariés et vise à assurer une sécurité financière aux travailleurs et à leurs familles en cas de retraite, d’invalidité ou de décès, ainsi qu’un revenu continu à la retraite. Voici quelques informations généralités à connaître sur la LPP et le 2e pilier : 1. 2e pilier (ou LPP) Le 2e pilier est le volet obligatoire de la prévoyance professionnelle en Suisse. Il complète l’AVS (1er pilier) et a pour but d’offrir aux travailleurs la possibilité de maintenir le niveau de vie à la retraite. Il offre parfois également une couverture plus étendue et des prestations plus élevées pour l’invalidité et le décès. Il est mis en œuvre via des caisses de pension (aussi appelées fonds de pension ou institutions de prévoyance) auxquelles adhèrent les employeurs. 2. Cotisations Les employeurs et les employés cotisent conjointement au 2e pilier. Les cotisations sont basées sur le salaire coordonné, qui est un montant plafonné. Les pourcentages de cotisation varient en fonction de l’âge et du revenu. 3. Prestations Le 2e pilier garantit des prestations sous forme de rente de retraite, rente d’invalidité et rente de survivants (en cas de décès prématuré). Les montants des prestations dépendent des cotisations versées, de la durée des cotisations, de la caisse de pension et des modalités du contrat. 4. Vestibilité des droits Les droits acquis dans le cadre du 2e pilier sont dits « vestibles ». Cela signifie que les fonds accumulés dans la caisse de pension appartiennent au travailleur, même s’il change d’employeur ou de situation professionnelle. Les droits sont transférables d’une caisse de pension à une autre lors d’un changement d’employeur. 5. Âge de la retraite L’âge ordinaire de la retraite en Suisse est généralement fixé à 65 ans (suite au référendum, l’entrée en vigueur de la retraite à 65 ans pour les femmes aura lieu le 1er janvier 2024). Si vous le souhaitez vous pouvez également prendre une retraite anticipée. Dans ce cas, veillez à consulter votre contrat LPP pour être au clair sur vos prestations. 6. Choix des investissements Dans certaines caisses de pension, les travailleurs peuvent avoir un certain degré de contrôle sur la manière dont leurs cotisations sont investies. Cela peut inclure des options telles que des fonds de placement, des actions, des obligations, etc. 7. Réglementation fiscale Les contributions au 2e pilier bénéficient généralement d’avantages fiscaux, car elles sont déductibles du revenu imposable. Cependant, les prestations de retraite sont imposables une fois versées. 8. Révisions et évolutions La LPP et le système de prévoyance suisse font l’objet de révisions régulières pour s’adapter aux changements démographiques, économiques et sociaux. Des ajustements peuvent être apportés aux taux de cotisation, aux prestations et aux conditions de retraite. Il est important de garder à l’esprit que ces informations peuvent évoluer et différer en fonction de nouvelles réformes réformes et de changements législatifs. Il est recommandé de consulter un conseiller financier spécialisé en prévoyance pour obtenir des informations à jour et une analyse spécifique et personnelle de votre situation. Prendre rendez-vous
Comprendre les bases du 2e pilier – LPP
La LPP (Loi sur la Prévoyance Professionnelle) et le 2e pilier font partie du système de prévoyance en Suisse, qui s’applique aux travailleurs salariés et vise à assurer une sécurité financière aux travailleurs et à leurs familles en cas de retraite, d’invalidité ou de décès, ainsi qu’un revenu continu à la retraite. Voici quelques informations généralités à connaître sur la LPP et le 2e pilier : 1. 2e pilier (ou LPP) Le 2e pilier est le volet obligatoire de la prévoyance professionnelle en Suisse. Il complète l’AVS (1er pilier) et a pour but d’offrir aux travailleurs la possibilité de maintenir le niveau de vie à la retraite. Il offre parfois également une couverture plus étendue et des prestations plus élevées pour l’invalidité et le décès. Il est mis en œuvre via des caisses de pension (aussi appelées fonds de pension ou institutions de prévoyance) auxquelles adhèrent les employeurs. 2. Cotisations Les employeurs et les employés cotisent conjointement au 2e pilier. Les cotisations sont basées sur le salaire coordonné, qui est un montant plafonné. Les pourcentages de cotisation varient en fonction de l’âge et du revenu. 3. Prestations Le 2e pilier garantit des prestations sous forme de rente de retraite, rente d’invalidité et rente de survivants (en cas de décès prématuré). Les montants des prestations dépendent des cotisations versées, de la durée des cotisations, de la caisse de pension et des modalités du contrat. 4. Vestibilité des droits Les droits acquis dans le cadre du 2e pilier sont dits « vestibles ». Cela signifie que les fonds accumulés dans la caisse de pension appartiennent au travailleur, même s’il change d’employeur ou de situation professionnelle. Les droits sont transférables d’une caisse de pension à une autre lors d’un changement d’employeur. 5. Âge de la retraite L’âge ordinaire de la retraite en Suisse est généralement fixé à 65 ans (suite au référendum, l’entrée en vigueur de la retraite à 65 ans pour les femmes aura lieu le 1er janvier 2024). Si vous le souhaitez vous pouvez également prendre une retraite anticipée. Dans ce cas, veillez à consulter votre contrat LPP pour être au clair sur vos prestations. 6. Choix des investissements Dans certaines caisses de pension, les travailleurs peuvent avoir un certain degré de contrôle sur la manière dont leurs cotisations sont investies. Cela peut inclure des options telles que des fonds de placement, des actions, des obligations, etc. 7. Réglementation fiscale Les contributions au 2e pilier bénéficient généralement d’avantages fiscaux, car elles sont déductibles du revenu imposable. Cependant, les prestations de retraite sont imposables une fois versées. 8. Révisions et évolutions La LPP et le système de prévoyance suisse font l’objet de révisions régulières pour s’adapter aux changements démographiques, économiques et sociaux. Des ajustements peuvent être apportés aux taux de cotisation, aux prestations et aux conditions de retraite. Il est important de garder à l’esprit que ces informations peuvent évoluer et différer en fonction de nouvelles réformes réformes et de changements législatifs. Il est recommandé de consulter un conseiller financier spécialisé en prévoyance pour obtenir des informations à jour et une analyse spécifique et personnelle de votre situation. Prendre rendez-vous
Baisse des revenus à la retraite : ce que vous devez savoir
La période de la retraite est une étape importante de la vie, et elle peut s’accompagner de défis financiers, notamment en ce qui concerne la baisse des revenus. En Suisse, de nombreux retraités sont confrontés à cette réalité. Pour mieux comprendre ce phénomène, examinons les cinq points importants à connaître sur la baisse des revenus à la retraite en Suisse. 1. Évaluez vos besoins financiers Commencez par faire le point sur vos dépenses actuelles, les dépenses que envisagez de maintenir à la retraite, ainsi que les dépenses que vous pourriez avoir, telles que les frais de santé (qui peuvent représenter une part importante sur le revenu), les frais de logement et les frais de loisirs. Cela vous permettra de savoir combien d’argent vous aurez besoin de chaque mois pour vivre confortablement. 2. L’impact de l’inflation L’inflation est un facteur important à prendre en compte lors de la planification de votre retraite. Au fil du temps, le coût de la vie augmente, ce qui peut réduire le pouvoir d’achat de vos revenus de retraite. Il est essentiel de tenir compte de cette augmentation des prix et de prévoir des ajustements en conséquence. La constitution d’une réserve d’épargne pour faire face à l’inflation peut être une stratégie judicieuse. 3. Les dépenses de santé Avec l’âge, les dépenses de santé tendent à augmenter. En Suisse, les retraités doivent faire face à des frais médicaux croissants, notamment les primes d’assurance maladie, les médicaments et les soins médicaux. Ces dépenses peuvent représenter une part importante de leur revenu à la retraite. Il est essentiel de prévoir ces coûts et d’inclure une marge budgétaire pour les dépenses de santé dans votre planification financière. 4. Les taux de remplacement Le taux de remplacement en Suisse représente le pourcentage du dernier salaire touché avant la retraite qui sera garanti par l’AVS et la LPP. Ces taux sont souvent inférieurs à 100% et – selon les statistiques – oscillent entre 60% (en moyenne) et 80% (selon la LPP). Cela signifie que les retraités doivent faire face à une réduction significative de leurs revenus, ce qui peut avoir un impact conséquent sur le mode de vie. C’est pourquoi il est essentiel de prendre en compte ces chiffres lors de la planification de votre retraite afin d’ajuster vos dépenses en conséquence 5. Le 3e pilier : l’assurance retraite complémentaire en Suisse Le 3e pilier, également connu sous le nom de « prévoyance individuelle » offre des opportunités précieuses pour compléter ses revenus à la retraite. Il est possible de constituter une épargne fiscalement avantageuse et de garantir une sécurité financière tout au long de la période de la retraite en Suisse. Il est recommandé de consulter un conseiller financier pour déterminer la meilleure stratégie en fonction de sa situation personnelle et de ses besoins. 6. La nécessité d’une planification financière La meilleure façon de faire face à la baisse des revenus à la retraite en Suisse est de planifier votre retraite de manière précoce et proactive. Commencez par établir un budget réaliste et prenez en compte les différents éléments qui influent sur vos revenus et vos dépenses à la retraite. Maximisez vos cotisations au deuxième pilier, envisagez des solutions d’épargne supplémentaires et diversifiez vos sources de revenus pour atténuer l’impact de la baisse des revenus. Conclusion La baisse des revenus à la retraite en Suisse est un défi financier important auquel de nombreux retraités sont confrontés, mais en prenant des mesures pour épargner dans le cadre du 3e pilier, planifier ses dépenses, comprendre la LPP et si nécessaire effectuer une planification successorale adéquate, il est possible de faire face à cette situation et de profiter pleinement de cette période de la vie.